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7 principes pour le
cycle 2
1 Réaliser la continuité avec le cycle 1.
A l’école maternelle, les enseignants se sont appuyés sur la soif naturelle de savoirs de l’élève pour faire émerger des questions, un problème qui a été résolu par le tâtonnement expérimental et intellectuel. Au cycle 1, l’essentiel a été de passer de la saisie syncrétique d’un phénomène du vivant ou du non vivant à une vision plus claire et une perception plus consciente. Au cycle 2, les compétences acquises en maternelle s’enrichissent progressivement et la programmation du cycle doit traduire cet accroissement dans les niveaux d’exigence( cf : « Des élevages en maternelle »et « Découvrir les caractéristiques du vivant au C2 par l’élevage d’insectes »)
2 Recueillir les conceptions des élèves et s’appuyer sur elles pour les faire évoluer.
Ne pas prendre en compte, dans la démarche, les conceptions des élèves revient à considérer ces derniers comme absents du processus d’apprentissage. Connaître les conceptions est essentiel pour que l’enseignant sache ce à quoi l’élève doit renoncer pour se construire une connaissance nouvelle. C’est en s’appuyant sur les conceptions en « faisant avec pour aller progressivement contre » que l’enseignant fournit à l’élève les éléments qui lui permettront une appropriation efficace du savoir.
(cf diaporama de l’animation pédagogique : « La prise en compte des conceptions dans la démarche scientifique » )
3 Définir des niveaux de formulation qui traduisent une première maîtrise des concepts scientifiques
Un niveau de formulation est une étape dans la construction d’un concept. Pour le définir, il est utile de se référer au document « fiches connaissances ». Le cycle 2 doit conduire les élèves à des explications plus précises et donc plus scientifiques qu’au cycle 1.
4 Mettre en place un cahier d’expériences pour chaque élève
Confronté à une situation complexe qu’il ne maîtrise pas encore, il est indispensable de permettre à l’élève d’exprimer ce qu’il pense savoir sous forme d’hypothèses, de schémas consignés dans son cahier d’expériences. Par la suite, le contenu de ces écrits seront confrontés à la réalité des faits expérimentaux observés et l’élève sera en capacité, si nécessaire, de reformuler ses conceptions : « Avant je pensais que », « Maintenant je sais que » (voir les exemples sur le diaporama de l’animation pédagogique : « Quelle place occupe la production d’écrits par les élèves en sciences »)
5 Développer les compétences langagières
Au cycle 2, les pratiques langagières continuent d’être liées au développement de la pensée. Elles s’y affirment et se précisent. En découverte du monde, les observations et expérimentations doivent offrir des situations privilégiées d’exercice de la langue orale et écrite ( cf diaporama du stage : « Découvrir les caractéristiques du vivant au cycle 2 par l'élevage d'insectes ».
6 Proposer des activités inscrites dans une séquence
Une activité s'inscrit toujours dans un avant et un après, ne serait-ce que pour l'élève. On aura donc le plus souvent à considérer une suite d'activités qui constitueront une séquence. L'autonomie des élèves sera sollicitée si l'organisation de séances de classe prévoit par exemple des essais multiples, une participation à l'élaboration des dispositifs, la possibilité de se tromper, etc. (cf les séquences réalisées au cours du stage : « Comment naissent les plantes », « Réaliser un jeu électrique simple ».
7 Organiser les apprentissages à travers les cycles
Il appartient aux enseignants d’une même école, à travers les cycles, de s’accorder sur leurs objectifs d’apprentissage. Il convient de les décliner avec des niveaux d’exigence et de complexité progressifs, de les accompagner avec des tâches diversifiées et suffisamment complexes pour que les concepts surgissent, se développent, s’installent et s’enrichissent progressivement.
1 Réaliser la continuité avec le cycle 1.
A l’école maternelle, les enseignants se sont appuyés sur la soif naturelle de savoirs de l’élève pour faire émerger des questions, un problème qui a été résolu par le tâtonnement expérimental et intellectuel. Au cycle 1, l’essentiel a été de passer de la saisie syncrétique d’un phénomène du vivant ou du non vivant à une vision plus claire et une perception plus consciente. Au cycle 2, les compétences acquises en maternelle s’enrichissent progressivement et la programmation du cycle doit traduire cet accroissement dans les niveaux d’exigence( cf : « Des élevages en maternelle »et « Découvrir les caractéristiques du vivant au C2 par l’élevage d’insectes »)
2 Recueillir les conceptions des élèves et s’appuyer sur elles pour les faire évoluer.
Ne pas prendre en compte, dans la démarche, les conceptions des élèves revient à considérer ces derniers comme absents du processus d’apprentissage. Connaître les conceptions est essentiel pour que l’enseignant sache ce à quoi l’élève doit renoncer pour se construire une connaissance nouvelle. C’est en s’appuyant sur les conceptions en « faisant avec pour aller progressivement contre » que l’enseignant fournit à l’élève les éléments qui lui permettront une appropriation efficace du savoir.
(cf diaporama de l’animation pédagogique : « La prise en compte des conceptions dans la démarche scientifique » )
3 Définir des niveaux de formulation qui traduisent une première maîtrise des concepts scientifiques
Un niveau de formulation est une étape dans la construction d’un concept. Pour le définir, il est utile de se référer au document « fiches connaissances ». Le cycle 2 doit conduire les élèves à des explications plus précises et donc plus scientifiques qu’au cycle 1.
4 Mettre en place un cahier d’expériences pour chaque élève
Confronté à une situation complexe qu’il ne maîtrise pas encore, il est indispensable de permettre à l’élève d’exprimer ce qu’il pense savoir sous forme d’hypothèses, de schémas consignés dans son cahier d’expériences. Par la suite, le contenu de ces écrits seront confrontés à la réalité des faits expérimentaux observés et l’élève sera en capacité, si nécessaire, de reformuler ses conceptions : « Avant je pensais que », « Maintenant je sais que » (voir les exemples sur le diaporama de l’animation pédagogique : « Quelle place occupe la production d’écrits par les élèves en sciences »)
5 Développer les compétences langagières
Au cycle 2, les pratiques langagières continuent d’être liées au développement de la pensée. Elles s’y affirment et se précisent. En découverte du monde, les observations et expérimentations doivent offrir des situations privilégiées d’exercice de la langue orale et écrite ( cf diaporama du stage : « Découvrir les caractéristiques du vivant au cycle 2 par l'élevage d'insectes ».
6 Proposer des activités inscrites dans une séquence
Une activité s'inscrit toujours dans un avant et un après, ne serait-ce que pour l'élève. On aura donc le plus souvent à considérer une suite d'activités qui constitueront une séquence. L'autonomie des élèves sera sollicitée si l'organisation de séances de classe prévoit par exemple des essais multiples, une participation à l'élaboration des dispositifs, la possibilité de se tromper, etc. (cf les séquences réalisées au cours du stage : « Comment naissent les plantes », « Réaliser un jeu électrique simple ».
7 Organiser les apprentissages à travers les cycles
Il appartient aux enseignants d’une même école, à travers les cycles, de s’accorder sur leurs objectifs d’apprentissage. Il convient de les décliner avec des niveaux d’exigence et de complexité progressifs, de les accompagner avec des tâches diversifiées et suffisamment complexes pour que les concepts surgissent, se développent, s’installent et s’enrichissent progressivement.